ELECTIONS L'AVENIR

Publié le par Parti Socialiste

L'ego ou Légo ?
 
D’élection en élection le commun des mortels croit au miracle de l’homme ou de la femme providentiels qui soudainement, comme par enchantement, va résoudre les grands problèmes de ce monde.
Mais qui peut-y croire véritablement ? Ceux qui ont cru –et croient encore– aux balivernes de Nicolas Sarkozy en seront bientôt pour leurs frais.
Ce programme « attrape-tout » construit jour après jour, au gré des opportunités, tissu de mensonges et de contre-vérités ne résiste pas à une analyse sérieuse de son contenu.
Par la médiatisation à outrance du débat politique depuis les mémorables discours du Général De Gaulle soigneusement mis en scène, la forme a progressivement altéré le fond.
 
Aujourd’hui le choc des photos l’emporte malheureusement sur le poids des mots.
 
C’est un des éléments que nous n’avons pas pris en compte au cours de cette dernière campagne, d’autant plus que les médias en général avaient pris fait et cause pour le candidat de droite.
 
Ne soyons pas dupes non plus au point de penser qu’on peut devenir Président ou Présidente de la République, voire même élu dans une quelconque instance sans développer avec plus ou moins de bonheur un « ego » parfois sans borne.
 
L’ « ego » est un des éléments structurants de chaque individu, c’est cet « ego » qui permet à chacune et chacun de nous de se surpasser, de dépasser et repousser ses limites. Mais que dire lorsque, membre d’une organisation, un individu fût-il paré de toutes les qualités –y compris de celle de présidentiable- n’a pour moteur que son « ego », souvent surdimensionné, mis au seul service de sa réussite personnelle ?.. . Alors que la politique exige des réussites collectives.
Une telle attitude conduit systématiquement à la destruction de l’édifice commun. La persistance dans cette attitude, à l’origine positive, devient porteuse de valeurs éminemment négatives… égocentriques, égoïstes…
Que n’avons nous pas vu dans nos rangs de susceptibilités inopportunes, de rancoeurs, d’attitudes bien en retrait et bien loin de l’ engagement sans faille qu’on était en droit d’attendre derrière notre candidate.
 
S’il est vrai que cette désignation « publique » a quelque peu troublé nos compatriotes, elle demeure cependant un bel exemple de démocratie « interne ».
On peut cependant regretter la position de certains de nos responsables nationaux –et non des moindres– qui ont monté des « écuries » autour des candidats à la candidature.
Ce qui a un moment a pu paraître comme une force, n’était qu’un leurre et a malheureusement affaibli Ségolène Royal lorsqu’elle a été désignée.
Il en aurait été de même pour les deux autres candidats.
 
Chaque élection est une construction… construction quotidienne de la victoire.
 
Solidaires les uns des autres comme les pions de ce jeu célèbre dont les différents éléments s’ajustent les uns avec les autres pour former un tout cohérent, garant d’un édifice solide.
Qu’un seul élément fasse défaut, qu’un seul pion ne remplisse pas sa fonction, qu’une brèche soit ouverte dans l’édifice et c’est l’ensemble de la construction qui vacille et finit par s’écrouler.
Nous n’en sommes pas là, mais la maison socialiste a été suffisamment ébranlée pour ne pas en rajouter aujourd’hui.
 
Le seul objectif de chaque combat électoral est la victoire.
 
Le choix des candidats ne doit être dicté que par l’impératif de victoire et ne pas résulter ni de « savants » calculs politiciens ni de stratégies opaques. De tels choix n’alimentent que des rancoeurs et conduisent invariablement à la défaite.
 
Nos candidat(e)s sont désigné(e)s pour les prochaines échéances. Mobilisons nous d’abord derrière eux pour que le maximum de député(e)s nous représentent à l’Assemblée Nationale. Nous ne reviendrons pas aujourd’hui sur des candidatures validées et déposées.
 
Ensuite, pour les échéances à venir et si nous voulons à terme conserver nos régions et nos départements qui sont aujourd’hui un lieu où, au plus près de populations, nous pouvons en toute liberté exercer un véritable contre pouvoir, engageons nous à examiner avec une attention toute particulière la désignation de nos futur(e)s candidat(e)s pour les élections municipales et cantonales.
 
Il sera temps encore pour chacun d’entre nous de ranger son « ego » au placard pour retrouver les plaisirs du « Légo » seuls garants du véritable grand plaisir d’une victoire.
C’est à cette seule condition que notre parti sortira victorieux des combats qui se préparent dans les départements et dans les communes en mars 2008… et au delà en 2011
 
Soyons-en bien conscients, mars 2008 sera pour notre Ville, notre département et notre région la dernière chance.
Passer à côté d’une victoire à Aix en mars prochain, installera durablement la droite aux commandes de notre Ville et hypothèquera inévitablement l’avenir de notre département et de notre région en 2011. 

Publié dans Parti Socialiste

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